
« En tant que coach dans le dispositif FAIR, la première chose à instaurer dans cette expérience, selon moi, est une relation de confiance mutuelle dès les présentations, avec la nécessité de laisser de côté ses appréhensions de l’inconnu.
Il me semble tout aussi important d’être bienveillant et à l’écoute de la personne à accompagner pour favoriser les échanges. Cela permet de faire ressortir et de mettre des mots sur les compétences multiples acquises par la personne réfugiée lors de ses expériences, que ce soit à l’Etranger ou en France.
Ainsi la qualité de chaque face à face aide à reconstituer l’intégralité d’un parcours, à travailler un CV en mettant en valeur les savoir-faire de manière exhaustive et à définir un projet professionnel.
Apporter mon aide, donner un peu de temps et redonner de l’assurance à ces personnes les plus éloignées de l’emploi est pour moi une expérience humaine enrichissante.
Quoi de plus satisfaisant et motivant lorsque l’accompagnement se solde par un large sourire en remerciement et, en bonus, lorsqu’un retour dans la vie professionnelle est contractualisé ! »